Vésicule biliaire

La vésicule biliaire est un petit réservoir localisé en dessous du foie qui contient de la bile.

La bile participe à la digestion des graisses.

Chez certaines personnes, la bile a tendance à former des cristaux (lithiases) qui s’accumulent dans la vésicule.

Le diagnostic est simple, une échographie permettant de mettre ces lithiases en évidence.

La présence de lithiases dans la vésicule peut entraîner des douleurs, localisées sous les côtes à droite ou sous le sternum, elles apparaissent souvent brutalement, volontiers après le repas (surtout si l’alimentation est grasse). Ces douleurs durent moins de 6 heures et cèdent spontanément. Cette manifestation est appelée colique hépatique.

La douleur est due à une obstruction de la vésicule par une lithiase qui entraîne une distension douloureuse. La douleur cède lorsque l’obstruction est levée.


Chez les patients souffrant de coliques hépatiques, on propose une ablation de la vésicule (cholécystectomie), sans urgence.

Lorsque cette obstruction n’est pas levée spontanément, il apparaît une inflammation de la vésicule, appelée cholécystite aiguë. La douleur est très semblable à une colique hépatique, mais cette fois, elle dure plus de 6 heures et ne cède pas spontanément. On peut également observer de la fièvre.

Une échographie abdominale permet de faire le diagnostic de cholécystite aiguë.


Une cholécystite aiguë impose une cholécystectomie en urgence ou de manière différée, après un traitement par antibiotiques.

Lorsque les lithiases vésiculaires sont découvertes par hasard et qu’elles n’entraînent pas de symptôme, il n’y a pas de raison de réaliser une cholécystectomie.

La cholécystectomie, sauf exception, est réalisée par laparoscopie (4 mini-incisions de 5 à 10 mm) .

Cette intervention, très courante, est réalisée sous anesthésie générale.

En pratique 

Entrée à l’hôpital :  le jour de l’intervention 


Retour à domicile : le lendemain


Consultation de contrôle : environ deux semaines après l’intervention


Incapacité de travail : 2 semaines, à adapter au cas par cas


Douleurs post-opératoires : faibles et facilement contrôlées par des antidouleurs classiques


Régime alimentaire : normal 


Soins post-opératoires : non


Les douches sont autorisées dès le lendemain, mais pas de bain ni de baignade avant la consultation de contrôle.